Malick Ngom, dont le mandat d’un an à la tête du Comité national de gestion de la lutte (CNG) a expiré fin octobre, a été reconduit provisoirement jusqu’à l’installation de la future fédération, prévue le 9 janvier. Dans un entretien accordé à Record, il déplore d’être tenu à l’écart du processus de mise en place de cette nouvelle instance, géré exclusivement par une commission du ministère des Sports.
Relégué à la seule gestion des affaires courantes du CNG, il affirme recevoir les décisions déjà prises sans possibilité d’émettre un avis, alors qu’il assure avoir « beaucoup d’avis à donner sur le sujet ». « J’ai beaucoup de choses à dire, mais ce n’est pas encore le moment. Je n’ai pas été associé aux affaires de la Fédération. À chaque fois, je reçois les décisions prises, mais je n’ai aucun avis à émettre», regrette-t-il.
L’ancien arbitre indique avoir constaté « de nombreuses irrégularités » et promet de les révéler une fois le processus totalement bouclé. L’interlocuteur du quotidien sportif rejette par ailleurs les accusations selon lesquelles il chercherait à s’accrocher à son fauteuil. Il insiste : « Si je dis ce qui ne marche pas, les gens pourraient penser que je veux m’accrocher au poste. Pourtant, je ne m’accroche à rien. Je mets toujours ma dignité au-devant partout où je vais. »
Avertissement voilé à l’autorité
Le successeur de Bira Sène martèle avoir « subi des injustices » et lance ce message : « La parole donnée est sacrée à mes yeux. Le destinataire de ce message se reconnaitra. Les termes convenus entre deux personnes doivent être respectés. »
Il justifie son silence actuel en expliquant qu’il préfère taire ses remarques sur la mise en place de la fédération pour ne pas s’opposer aux candidats. « Le pouvoir n’est pas donné pour combattre des adversaires. C’est une chose à éviter. Car, après la fonction, il y a la relation humaine à entretenir avec les gens», a-t-il conclu.
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