​Alerte sur le transport aérien : L’intersyndicale de l’ASECNA pose un ultimatum aux autorités 

  The logo of the Agency for Air Transport Security in Africa and Madagascar (ASECNA) in Dakar is seen on March 25, 2008 during the opening of its 108th extraordinary board meeting. AFP PHOTO/SEYLLOU / AFP PHOTO / SEYLLOU DIALLO. L’intersyndicale des travailleurs sénégalais de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) a déposé un préavis de grève auprès des autorités. Dans une correspondance adressée au ministre de tutelle, les syndicats annoncent un arrêt de travail de 24 heures renouvelables à partir du 12 avril 2025 à 08H00 TU, si leurs revendications ne sont pas satisfaites.. L’intersyndicale, regroupant plusieurs syndicats du secteur, exige :. Le paiement intégral des arriérés de l’ISA (Indemnité Spécifique Aéronautique) ;. La mise en place d’une solution garantissant un paiement mensuel régulier ;. La réintégration de l’augmentation liée à cette prime dans le paiement de l’ISA ;. La résorption du sous-effectif dans les métiers de la navigation aérienne, notamment chez les contrôleurs de la circulation aérienne.. Selon les syndicats, ces revendications visent à garantir des conditions de travail dignes aux agents et à préserver la sécurité et la fluidité du trafic aérien.. Si la grève est maintenue, les services de la circulation aérienne ne seront assurés qu’aux vols en survol, excluant donc les atterrissages et décollages sur le territoire sénégalais. Cette situation pourrait entraîner des perturbations importantes dans les aéroports du pays.. Toutefois, l’intersyndicale précise que certaines catégories de vols seront exemptées de cette suspension. La continuité du service sera assurée pour :. Les vols des chefs d’État et de gouvernement ;. Les vols militaires ;. Les évacuations sanitaires ;. Les vols à caractère humanitaire ;. Les opérations de recherche et de sauvetage.. Ce préavis de grève intervient après plusieurs correspondances adressées aux autorités, notamment celles du 5 septembre 2024 et du 28 février 2025, restées sans réponse satisfaisante selon les syndicats.. L’issue de cette crise dépend désormais de la réaction des autorités concernées. À un mois du début annoncé du mouvement, une concertation rapide et efficace entre les parties prenantes est essentielle pour éviter une paralysie du secteur aéronautique, stratégique pour l’économie sénégalaise. 

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