Annoncée avec solennité par le président Bassirou Diomaye Faye lors du dernier Conseil des ministres, la participation du chef de l’État sénégalais à la Conférence internationale sur la Palestine, prévue du 17 au 19 juin à New York, n’aura finalement pas lieu.. L’événement de haut niveau, placé sous la coprésidence de la France et de l’Arabie Saoudite, a été officiellement reporté dans un contexte géopolitique extrêmement tendu, marqué par une offensive d’envergure d’Israël contre l’Iran. Selon des sources diplomatiques citées par Libération, la décision de reporter la conférence a été prise au lendemain du raid israélien particulièrement violent, qui a ravivé les tensions au Moyen-Orient et suscité l’inquiétude de la communauté internationale.. Face à cette escalade militaire, les organisateurs ont été contraints de repousser le sommet, qui devait rassembler chefs d’État, ministres des Affaires étrangères, diplomates et représentants de la société civile, afin de réaffirmer le soutien international à une solution pacifique du conflit israélo-palestinien. Ce report n’est cependant pas dépourvu de répercussions politiques. Toujours selon le journal, les États-Unis auraient, dès les premières étapes de préparation, manifesté une opposition implicite à l’initiative.. En dépit d’un discours public mesuré, Washington aurait, en coulisses, dissuadé plusieurs de ses alliés de prendre part à la conférence. L’implication conjointe de Paris et de Riyad n’a pas suffi à lever les préoccupations liées à la sécurité. Pour le Sénégal, ce sommet représentait une occasion importante de réaffirmer son attachement indéfectible à la cause palestinienne, une position constante portée avec vigueur sur la scène internationale, notamment au sein des Nations unies.. senego
Etats-Unis : Les raisons de l’annulation du voyage du président Bassirou Diomaye Faye
