​Des ex-travailleurs d’Africome SA dénoncent des licenciements abusifs 

  Un de ses travailleurs affirme que son contrat a été rompu le 2 août 2024, mais que la notification officielle ne lui a été transmise que le 22 août 2024, soit avec un délai jugé irrégulier.. Un autre, recruté en 2023 comme chef de projet digital et licencié, affirme quant à lui n’avoir toujours pas reçu de notification officielle.. Dans un procès-verbal de non-conciliation daté du 6 mars dernier, les ex-travailleurs réclament plusieurs mesures de réparation, notamment :. Le paiement de l’indemnité de licenciement,. Le paiement de l’indemnité de préavis,. Le rappel des allocations de congé,. Des dommages et intérêts pour licenciement irrégulier,. Des dommages et intérêts pour licenciement abusif,. Le rappel des arriérés de salaire,. Des dommages et intérêts pour mise en chômage technique irrégulière.. De son côté, l’employeur, par le biais du même procès-verbal de non-conciliation, justifie la mise en chômage technique des travailleurs pour une durée de douze mois, en invoquant le respect des procédures légales et des difficultés économiques qui ont conduit à une situation de redressement judiciaire.. Cependant, les ex-travailleurs contestent cette explication, refusant d’admettre que ces difficultés justifient leur licenciement.. L’affaire pourrait désormais se poursuivre devant les juridictions compétentes. 

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