​Pikine: L’interpellation d’un dealer vire à une altercation entre un militaire et des policiers 

  Dans la nuit du 26 octobre 2025 vers 1 heure du matin, deux hommes ont été interpellés par la brigade de recherches du commissariat d’arrondissement de Pikine. Le tatoueur P. Dieng, 26 ans, domicilié à Pikine Tally Bou Mack, et le caporal-chef A.S, 29 ans, militaire en service au Premier Bataillon et également résident de Pikine, sont poursuivis respectivement pour détention de chanvre indien et entrave à l’action de la justice.. La nuit du 26 octobre, les éléments de la brigade de recherches du commissariat de Pikine effectuent leur patrouille nocturne habituelle. Leur destination : les abords du marché Zinc de Pikine, plus précisément le coin des tatoueurs. Ce secteur est connu des services de police comme un haut lieu de trafic de chanvre indien.. À l’approche des policiers, un groupe d’individus attablés dans le secteur se disperse immédiatement. Mais le tatoueur P. Dieng n’a pas le temps de s’enfuir. Il est interpellé sur-le-champ par les limiers.. Sur les lieux où le groupe était assis, les policiers découvrent six cornets de chanvre indien. Le tatoueur est alors conduit vers le véhicule de police pour être embarqué.. L’intervention inattendue d’un militaire. C’est au moment où P. Dieng s’apprête à monter dans le véhicule de police que la situation bascule. Le caporal-chef des armées A.S se présente aux policiers. Selon des sources proches de l’enquête contactées par Seneweb, le militaire décline son statut et intervient en faveur du tatoueur, qui se trouve être son voisin de quartier. Il sollicite la clémence des policiers.. Les policiers lui demandent de quitter les lieux. Mais le caporal-chef persiste dans son intervention. D’après les mêmes sources, il finit par s’opposer à l’action des policiers.. La tension monte rapidement. Une vive altercation éclate entre le militaire et les policiers. Les échanges verbaux laissent place aux échanges de coups de poing. Face à cette opposition, les limiers décident d’interpeller également le caporal-chef A.S. Il est finalement conduit au poste de police, tout comme le tatoueur.. Interrogé dans les locaux de la police, le tatoueur P. Dieng nie catégoriquement les faits de détention de chanvre indien qui lui sont reprochés. Il refuse de reconnaître que les six cornets découverts sur les lieux lui appartiennent.. De son côté, le caporal-chef A.S reconnaît avoir été présent sur les lieux au moment de l’interpellation de P. Dieng. Cependant, il nie toute tentative d’entrave à l’action de la justice. Sa version des faits est différente : selon lui, il a été victime de violence de la part des fonctionnaires de police. Pour appuyer ses déclarations, il présente des traces visibles de coups, notamment un œil gauche tuméfié. 

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