​Procès de demain à Mbour : La riposte des lanceurs d’alerte contre l’intimidation 

  Demain, le 16 juin 2025, le tribunal de Mbour sera le théâtre d’un procès déterminant pour la justice au Sénégal. Dès 9 heures, la comparution de Julien, le lanceur d’alerte, débutera dans le cadre d’une plainte pour diffamation déposée par la société Eramet, qui réclame 500 millions. Ce dossier survient dans un climat de forte mobilisation où l’ensemble des lanceurs d’alerte refuse que l’intimidation muselle les voix dissidentes.. Dans une vidéo explosive qui accompagne cet article, le Thie Pastef Sindia a fait des révélations accablantes concernant Madiambale Diagne et d’autres acteurs, clairement identifiés comme des manipulateurs. Ces révélations démontrent comment ces individus œuvrent pour détourner l’attention de la vérité afin d’étouffer toute contestation.. Les faits s’inscrivent dans une série d’événements marquants rappelant les épreuves endurées par des figures engagées, telles qu’Ousmane Sonko face à Mambaye Gnang, et dénoncent des méthodes similaires visant à museler la contestation. Ce procès ne se résume pas à un simple affrontement judiciaire : il symbolise la volonté collective des activistes, des lanceurs d’alerte et de la société civile sénégalaise de faire triompher la vérité, l’intégrité et la dignité face aux tentatives de faire taire les dénonciateurs d’abus majeurs.. La polémique autour d’Eramet est également au cœur de ce dossier. Alors que cette entreprise a 27 % d’actions détenues par l’État français, détient une autorisation d’exploiter un territoire de 452 km² et réalise un chiffre d’affaires de 1 400 milliards sur dix ans – avec environ 51 milliards reversés sous forme d’impôts à l’État –, la plainte pour diffamation et la demande de 500 millions sont perçues par de nombreux observateurs comme une tactique destinée à faire taire toute contestation des abus allégués.. Au-delà de l’aspect juridique, ce procès s’inscrit dans une lutte plus vaste pour la transparence et la justice. Les lanceurs d’alerte, les activistes et la société civile sénégalaise affirment haut et fort que le combat de Julien, avant tout une revendication humaine et non politique, ne doit pas être détourné par des intérêts économiques ou manipulé à des fins politiques. La mobilisation rassemble ainsi l’ensemble des forces vives du pays, déterminées à défendre le droit de chacun à dénoncer les pratiques abusives sans crainte de représailles.. Mobilisation Générale. D’après le Thie Pastef Sindia, tous les Sénégalais et la presse sénégalaise, au-delà des lanceurs d’alerte, doivent se mobiliser pour Julien. Cette mobilisation ne se limite pas à la contestation, mais vise également à montrer à l’opinion internationale que les manipulations des médias français et le discours du président Emmanuel Macron — qui présente la société Eramet comme une entreprise modèle exemplaire n’ayant rien à se reprocher depuis l’annonce du procès contre Julien — sont mensongers. Pendant ce temps, des populations telles que Diogo, Kayar, Lompoule, et d’autres continuent de souffrir et de clamer leur détresse.. Invitation à la Presse. Nous invitons toute la presse nationale et internationale à assister au point de presse qui se tiendra demain, après le procès, afin de partager et relayer ces enjeux cruciaux pour l’avenir de la justice et de la transparence au Sénégal.. En cette veille d’un procès historique qui pourrait marquer le début d’une ère nouvelle contre l’intimidation des lanceurs d’alerte, l’appel à la justice résonne avec force à travers le pays. Ce moment fort rappelle que la défense des droits fondamentaux et de la transparence doit primer sur les intérêts étatiques et économiques, et que chaque voix dissidente mérite d’être entendue.. Le Thie pastef SINDIA 

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