Après la Grippe espagnole, qui ravagea l’Europe en 1918-1919, l’Allemagne fut en effet touchée par une pandémie de choléra tandis que la tuberculose et la polio continuaient à se répandre. En 1924, le grand romancier allemand Thomas Mann publia «La Montagne magique» . Cette histoire traumatisa les Allemands au point qu’une des premières mesures prises par Hitler après son arrivée au pouvoir en 1933 fut un grand programme de lutte contre la tuberculose.. La devise des Nazis, rappelons-le, était «l’intérêt commun devant l’intérêt individuel» . Ce mot d’ordre est frappé sur la pièce de 1 mark. Les radiographies obligatoires ne laissent aucun choix aux citoyens. Après la tuberculose, Hitler lança un grand programme pour désinfecter les usines et éliminer les poux et les rongeurs, vecteurs d’épidémies. Le gaz Zyklon B, utilisé plus tard dans les chambres à gaz, fut utilisé à cet effet. Mais la lutte contre les “infections” en tout genre ne devait pas s’arrêter là. Les Nazis l’étendirent aux hôpitaux psychiatriques, les handicapés mentaux étant considérés comme des faibles et des indésirables, consommant des ressources nécessaires aux “travailleurs allemands”. Ce fut ensuite le tour des Tziganes, des Juifs, des Slaves, considérés comme inférieurs et porteurs de maladies, et enfin à toutes sortes d’autres groupes sociaux désignés comme inutiles ou nuisibles. La Covid19 a été un laboratoire d’expérimentation de pratiques totalitaires. Vaccination forcée, interdiction de la libre circulation des citoyen et surtout instauration de la pensée unique et refus du questionnement des pratiques médicales et de replis identitaires. Il n’est pas étonnant que l’après-Covid soit un moment de développement des pouvoirs de l’extrême droite en Europe et aux États-Unis !
Quand les épidemies ouvrent la porte aux régimes totalitaires ! Par Adama Aly PAM
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