Devant les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie, Pape Malick Ndour, ancien ministre de la Jeunesse et coordonnateur de la Convergence des cadres républicains (CCR), a fermement nié toute incitation à la violence. Repris par L’Observateur, il a déclaré n’avoir « jamais appelé à l’insurrection, ni prôné le combat par les armes », rappelant qu’il est « un républicain, respectueux des règles ».. L’ancien ministre a tenu à replacer ses propos dans leur contexte politique, précisant que son appel à une « jonction des forces sociales » visait uniquement une coordination politique destinée à renforcer l’action citoyenne, et non une quelconque entreprise armée.. Il a, par ailleurs, regretté que certains responsables de Pastef, notamment Amadou Bâ et Ayib Daffé, aient déformé ses propos en les assimilant à un appel au coup d’État.. La suite, on la connaît : à l’issue de son audition, Pape Malick Ndour a été placé en garde à vue vers 18 heures. Coup de théâtre : il a été libéré le même soir, aux environs de 22 heures, sur instruction du parquet. Aucune charge n’a finalement été retenue contre lui, un revirement que même ses avocats ont eu du mal à expliquer.
Section de recherches: Voici ce que Pape Malick Ndour à dit aux enquêteurs de Colobane
