Le quotidien Libération a levé le voile sur une affaire aux ramifications complexes, mêlant héritage, entreprises familiales et soupçons d’interférences politiques. Selon le journal, cette « affaire à milliards » implique le groupe Tarraf, plusieurs banques, ainsi que des services publics tels que les Impôts et Domaines, et a attiré l’attention de la justice et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).. Selon les informations publiées par Libération, cette affaire, décrite comme une grosse bataille successorale, met en jeu plusieurs milliards de francs CFA et une quinzaine de sociétés actives dans différents secteurs. Des témoignages, des rapports d’experts et des décisions judiciaires partielles, notamment un non-lieu partiel suivi d’un non-lieu définitif, constituent les principaux éléments du dossier.. Les investigations ont mis en lumière des échanges entre banques, services fiscaux et domaines, avec des prêts et documents administratifs qui auraient été utilisés « au service de politiciens du régime libéral », selon des passages cités par Libération. Le journal précise toutefois que ces affirmations proviennent des plaignants et qu’aucune preuve définitive de collusion n’a encore été retenue par la justice.. L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) aurait également été saisi à un stade du dossier, sur la base d’une dénonciation portant sur de possibles irrégularités dans la gestion de certains actifs. Après plusieurs auditions, le dossier aurait finalement été classé sans suite, faute d’éléments probants confirmant les accusations.
L’Affaire Tarraf et l’ombre des milliards : une saga judiciaire sans fin
