​Bargny : un charbonnier surpris sur une mineure 

  A. Bâ, jugé ce mardi devant la chambre criminelle de Dakar, croupit en prison depuis août 2020. Le charbonnier est poursuivi pour pédophilie et détournement de mineure.. M. Ndione, venu acheter du charbon, est surpris d’y trouver sa cousine. Il s’empresse de signaler la présence de M. R. Ndione chez l’accusé à la famille dont l’un des membres, en l’absence des parents de la fillette, se précipite sur les lieux.. Fait troublant, à son arrivée, celui-ci constate que «le local est fermé». Il entrouvre la porte et tombe sur la scène : «[A. Bâ], torse nu, une cravache à la main, avec la gamine», reprend Les Échos.. M. R. Ndione fond en larmes et balance son bourreau présumé. Reprise par la source, la victime présumée raconte «qu’elle était passée pour déposer des ordures sur les lieux [lorsqu’] elle a été interpellé par [le charbonnier]».. Celui-ci, accuse la mineure, «l’a forcée à se coucher sur le lit [à l’intérieur de la petite chambre aménagée dans le lieu de commerce]». «Il s’est mis torse nu et s’est couché sur moi. Puis, il m’a caressée avant de me menacer avec une cravache pour me forcer à me coucher sur le lit», enfonce-t-elle.. Entendu comme témoin, M. Ndione charge A. Bâ, déclarant «avoir trouvé [sa cousine] assise sur le lit». «Je l’ai même interpellée sur les raisons de sa présence, mais elle m’a dit qu’on l’a envoyée acheter du charbon, et m’a montré 150 F Cfa», a-t-il ajouté.. Le mis en cause soutient d’abord que «la gamine n’a jamais mis les pieds » dans sa charbonnière avant de se rétracter. Acculé, il confesse que celle-ci «s’est présentée sur les lieux vers 16h», mais qu’il l’a aussitôt renvoyée, «lui intim[ant] l’ordre de rentrer [surtout après l’avoir] vue compter son argent».. Jugeant les faits constants, le Procureur a requis dix ans de réclusion criminelle. Plaidant l’acquittement, les avocats de la défense estiment que «le simple fait de fermer la porte ne suffit pas pour conclure que [leur client] avait l’intention d’abuser de la fille». De plus, ont-ils argué, «le cousin de la victime [présumée] n’a rien vu, ni entendu». Délibéré, le 5 février prochain, termine les Échos. 

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