La situation à Goma, grande ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), demeure extrêmement préoccupante. La ville semble désormais sous le contrôle quasi total des rebelles du M23 et des forces rwandaises après des affrontements meurtriers qui, selon des sources hospitalières, ont fait une centaine de morts et près d’un millier de blessés. Dans ce contexte critique, un sommet entre les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda, convoqué par le Kenya, est attendu pour tenter d’apaiser cette crise qui perdure depuis trois décennies.. D’après des journalistes présents sur place, cités par Sud Quotidien, les combats ont considérablement diminué mardi, laissant visibles uniquement les combattants du M23 et les forces rwandaises. Cette situation laisse craindre une prise imminente et complète de la ville. Des infrastructures stratégiques, telles que l’aéroport et le siège du gouvernement provincial, ont déjà été capturées, et de nombreux soldats congolais, en déroute, ont déserté ou abandonné leurs uniformes pour éviter la capture. Face à cette situation, le gouvernement congolais a fermement condamné ce qu’il qualifie de « déclaration de guerre du Rwanda », tout en exprimant son souhait d’éviter un bain de sang. Les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali ont été suspendues, chaque pays ayant rappelé ses ambassadeurs. À Kinshasa, la colère populaire a éclaté. Des manifestants ont pris d’assaut plusieurs ambassades, notamment celle du Rwanda, tandis que d’autres, comme celles de la France, de la Belgique et des États-Unis – critiqués pour leur inaction – ont également été visées. Parallèlement, la situation humanitaire s’aggrave. Les récents combats ont déplacé environ un demi-million de personnes, selon l’ONU. Cette dernière, ainsi que les États-Unis, la Chine et l’Union européenne, a appelé le Rwanda à retirer ses troupes et exhorté à un arrêt immédiat des hostilités. Dans ce contexte de violences persistantes, des bombardements ont encore frappé un camp de déplacés mardi, causant la mort de 12 personnes, selon les Nations unies.. Ce texte, initialement rapporté par Sud Quotidien, reflète l’urgence d’une mobilisation internationale pour prévenir une crise humanitaire et sécuritaire encore plus grave.
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